Où s’arrête le bien, où commence le mal?

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Chers abonnés,

« Le bien auquel on aspire est-il toujours noble quand on y accède par la voie du mal? » C’est la question qui est posée en filigrane dans le roman Les Maudits.

Cette question est d’une cuisante actualité quand on regarde toutes les choses qui se passent autour de nous au nom de valeurs jugées supérieures comme la liberté, la foi, l’égalité, etc.

Il y a moins d’une semaine, je discutais dans le train avec un monsieur qui s’était mis en tête de me convaincre de tout le mal qu’il y avait dans l’homosexualité. Il m’expliquait calmement que si son pays combattait ce « mal » (je ne vais pas citer le pays), c’était pour le bien de la postérité. Pour une jeunesse moralement plus saine.

Bref, à mes yeux, il était clairement du côté du mal mais pensait faire le bien. C’est un peu manichéen et caricatural, mais c’est ainsi que je l’ai ressenti. Combien de gens en persécutent d’autres, commettent des génocides, des attentats au nom de causes dont ils sont convaincus de la justesse et de la noblesse? Est-ce que les combattre en utilisant les même armes qu’eux, au nom du bien, fait forcément de nous des hommes de bien? Si ce n’est pas le cas, comment s’y prendre quand la violence est l’ultime langage compréhensible par cette catégorie de personnes?

C’est, au bout du compte, ces questions inconfortables que le roman Les Maudits nous pousse à nous poser.

Questions difficiles, vous en conviendrez.

Les Maudits paraît officiellement aujourd’hui (la période de prévente s’est achevée hier). Vous pouvez vous le procurer à 3,38 Euros Ici: Les Maudits

Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez un début de réponse.

Jechma

Au bout du chemin…

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Chers abonnés,

Dans mon précédent billet, j’évoquai le blues de l’éternel recommencement à travers le mythe de Sisyphe. Ce sentiment de se répéter sans fin, de refaire les mêmes gestes, de recorriger le même texte, de remettre sans cesse à jour ses idées, etc, quand on se lance dans un projet d’écriture.

Cette sorte de frustration teintée d’excitation, cette douce torture que procurent l’activité de création et la recherche de la perfection, loin d’être négatif, est le carburant qui me fait avancer. Le but étant de se retourner une fois au bout pour jeter un regard sur le chemin parcouru avec un sourire de gratitude. Gratitude par rapport cette belle expérience qui, finalement, est un prétexte pour me rendre dans les endroits les plus insolites afin d’être au plus proche de la réalité, pour faire des rencontres inattendues, pour me laisser surprendre par la vie.

Je suis heureux d’annoncer que je suis arrivé au bout de l’aventure avec les Maudits. Et cela s’est fait grâce à vous, mes abonnés, à mes divers lecteurs et correcteurs et à tant d’autres acteurs rencontrés tout le long des étapes qui ont jalonné mes recherches. Je tenais à vous en remercier du fond du cœur.

Vous pouvez lire ci-dessous la page de remerciements telle qu’elle apparaît à la dernière page du roman Les Maudits:


REMERCIEMENTS

De ces Maudits, je ne saurais tourner la dernière page sans remercier ces lecteurs, ces correcteurs, ces connaisseurs des lieux et des cultures, ces deux guérisseurs africains qui ont accepté de répondre à mes questions, toutes ces personnes avec qui j’ai échangé en Suisse, en France, au Sénégal, sur Internet, dans des bistrots, dans les campus universitaires et dans bien des lieux et des situations dont la simple évocation provoque encore en moi des émotions… Merci!

Je pense à toi Loïck L., un de mes tous premiers lecteurs, toi à Françoise B. N. , à vous Valérie C., à toi M. D., à Airelwriter qui a cru à cette histoire dès le début, à vous les fidèles abonnés de mon blog qui m’avez guidé dans le choix de la couverture. Sans vous tous, et bien d’autres qui se reconnaîtront, ce roman n’aurait jamais vu le jour. Merci!

Et, bien évidemment, je m’excuse pour les aspérités qui ont pu entraver votre lecture. Aspérités inhérentes à cette activité artisanale qu’est l’autoédition pour le novice que je suis et qui, en ce qui me concerne, s’est faite sans le moindre recours à un professionnel. Je tâcherai de combler cette lacune pour le prochain roman, vous avez ma parole. Merci!

Jechma


Je viens de mettre le roman Les Maudits en prévente sur Amazon.

Vous pouvez déjà procéder à des précommandes.

Votre exemplaire (qui pour l’instant n’est disponible qu’en numérique) vous sera livré le mardi 29 novembre sur le support de votre choix : smartphone, tablette, PC, Mac. Si vous n’avez pas de liseur Kindle, vous devrez juste télécharger l’application gratuite du lecteur qui remplace le kindle, pour cela cliquez sur le lien en dessous de l’image de couverture du livre.

Découvrez tout cela sur ce lien: Prévente LES MAUDITS

Pour l’instant le livre est sur la plateforme anglosaxonne, il sera disponible dans moins de 48 heures sur la plateforme francophone.

La version papier est prévue courant décembre. Je vous tiens au courant.

Merci encore à vous tous et à bientôt pour en savoir plus sur l’évolution de cette aventure qui est déjà belle.

Jechma

Pour ou contre le Prologue ?

Chers abonnés et chers lecteurs,

Dans un billet publié il y a deux semaines, je vous demandais de m’aider à choisir une couverture pour le roman dont j’ai récemment terminé l’écriture.

Il s’intitule Les Maudits. Il s’agit d’un roman noir et fantastique qui retrace les aventures d’une jeune femme partie à la recherche de l’homme qu’elle aime, ce dernier ayant disparu dans des conditions mystérieuses.

Votre choix a été sans appel, vous avez voté à la quasi unanimité pour la couverture numéro 3. Je vous remercie pour ces votes qui m’ont permis de faire mon choix.

Je vous avais promis en échange un extrait du roman. En fait, je prévoyais de vous faire lire le Prologue et le premier chapitre. Il se trouve que deux de mes relecteurs m’ont mis le doute en jugeant que le prologue, d’une page, n’était pas nécessaire. Les trois autres l’ont trouvé utile. J’aimerais avoir votre avis dessus.

Je vous présente donc la couverture que vous avez choisie suivie du prologue, puis d’un lien pour le premier chapitre en extrait. Je vous demanderais juste une chose: me dire si après la lecture de l’extrait vous trouvez encore le prologue pertinent. Êtes-vous d’accord ou non avec l’idée de rajouter ce prologue?

Pour ou contre ce Prologue?

À tous, je dis un grand merci pour la couverture

et un grand merci d’avance pour votre opinion

sur la pertinence du Prologue!

Suivez le lien en dessous du prologue pour la suite.

VOTRE CHOIX DE COUVERTURE:

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Prologue:

Genève, SUISSE

Le 11 septembre 2005

 

On est samedi, il ne fait pas beau. L’éternelle grisaille genevoise…

Depuis la terrasse de L’hôtel du Léman où je suis assise, j’ai sur le lac une vue attristée par la couleur du ciel. Des cygnes déambulent sur les eaux en lissant leurs somptueuses robes blanches.

Je repense à toutes ces choses qui se sont déroulées en si peu de temps. J’aurais tant donné pour tout oublier.

Chez le commun des mortels la mémoire fait le tri entre les bons souvenirs et les mauvais. Elle occulte délibérément les derniers pour ne garder, en surface, que les premiers. Ma mémoire est différente. Elle est semblable à une épée suspendue au dessus de ma tête, prête à déballer le pire à tout moment. Elle est l’exception qui confirme la règle.

J’ai beau tenter de les occulter, mes pires souvenirs surgissent sans crier gare dans le théâtre de ma mémoire. Ils demeurent sur la scène de ce maudit théâtre, s’y agrippent comme des sangsues.

Tout avait commencé le soir du 11 septembre 2003. Deux années jour pour jour après les célèbres attentats de New-York. Je me souviens.

Pour conjurer mon triste sort, je pianote des mots sur mon PC.

Pardonnez-moi le supplice de certains passages indigestes, mon écriture est flageolante comme les jambes d’un bébé qui apprend à marcher. Et les faits que je relate, par moments, me donnent la nausée.

Les choses que nous voyons correspondent rarement à l’idée que nous nous en faisons. Nos interprétations sont hâtives et nos certitudes lacunaires. Pour cela, je remercie Joseph d’avoir disparu. Oui, je reconnais qu’en un sens ce drame m’a ouvert les yeux même si le prix à payer fut trop élevé.

En ce 11 septembre 2005, pour exorciser cette litanie de souffrances que j’exhale à chacun de mes souffles, j’ai décidé de prendre ma plume et de tout vous raconter.

Hillary Thomas

La suite :

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Choisissez la couverture de mon roman

Bonjour à tous.

J’en suis à l’étape où je dois faire une couverture pour mon roman. Comme vous le savez probablement, la couverture est la première expression du roman, si je puis m’exprimer ainsi. Elle donne en un clin d’œil une idée de l’univers dans laquelle on va entrer en lisant le roman.

Les Maudits est un thriller fantastique très noir qui se déroule dans plusieurs pays. La trame est guidée par la recherche d’un homme disparu par sa bien-aimée. Cette dernière n’est même pas sûre de savoir s’il est vivant ou mort mais déterminée à résoudre le mystère de sa disparition… à n’importe quel prix. Ce qui va la mener vers des contrées mystérieuses mais surtout la transformer profondément. Je vous en ai déjà trop dit (chuut ne racontez rien de tout ça à personne avant la publication).

Avec le logiciel GIMP, j’ai créé trois couvertures et j’aimerais que vous, mes abonnés, m’aidiez à faire un choix. Vous pouvez voter pour la couverture 1 ou 2 ou 3. Vous pouvez aussi faire des suggestions. Laissez un commentaire sous ce billet pour dire vos préférences.

Je tiendrai compte de vos choix pour la couverture finale.

Pour vous remercier, je vous ferai lire dans mon prochain billet les premières pages du roman Les Maudits qui, comme vous pouvez le deviner à la vue des couvertures, est assez noir.

Bonne journée à tous et j’attends vos choix et commentaires.

 

Jechma

 

Couverture n°1:

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Couverture n°2:

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Couverture N°3:

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Ce qui vous attend quand vous vous auto-éditez

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Avant de me mettre en tête l’idée de me lancer dans l’édition de mon roman par mes propres moyens, j’ai eu le réflexe d’aller voir ce qu’on en dit dans les médias, les sites web spécialisés ou généralistes, les forums, etc.

Je vous livre ici, très succinctement, les résultats de mes recherches d’une part et les conclusions que j’en ai tiré, de l’autre.

Mes pérégrinations m’ont conduit sur un grand nombre de forums dont la plupart datent de plus de 5 ans. Je vous propose celui-ci que je trouve assez correct.

À la question de base qui concerne l’efficacité d’internet dans la promotion du livre auto-édité, plusieurs participants ont donné des réponses allant bien au-delà de l’aspect marketing pour questionner l’efficacité de ce mode d’édition : http://www.forum-mda.com/t5163-Auto-dition-oui-mais-condition-de.htm

Après cela, je suis tombé sur la vidéo d’une émission d’Arte qui fait un tour d’horizon complet sur un monstre de l’auto-édition numérique : Amazon. Avec sa plateforme d’auto-édition Amazon Kindle Publishing, ce géant s’est positionné comme numéro un mondial de l’auto-édition numérique. À travers le cas d’Amazon, nous pouvons voir les revers de la médaille, le côté lucratif pour Amazon, quelquefois pour l’auteur, les possibilités et les limites de l’auto-édition numérique. J’ai trouvé le film particulièrement bien documenté et très intéressant. En voici le lien dont le titre, Écrivez, on s’occupe du reste, résume parfaitement le contenu : https://www.youtube.com/watch?v=V3FOdAORh5A

Pour finir, il y a une pléthore de sites web, de blogs, de revues en ligne et de magazines plus ou moins connus qui traitent de la question de l’auto-édition. Il y en a un qui a lancé une belle initiative cet été : interviewer les auteurs indépendants pour leur faire partager leur expérience. Il s’agit du magazine en ligne IDBOOX qui a lancé la série L’été des indés dont le dernier article est paru il y a quelques jours (le 25 août 2016). Suivez le lien : http://www.idboox.com/tag/lete-des-indes/

Après avoir parcouru tout cela, quelles sont mes conclusions ?

Je crains de ne pas créer la surprise si je dis que le principal enseignement que j’en tire est le suivant : l’auteur qui s’auto-édite est un véritable auto-entrepreneur. Il assure non-seulement le côté créatif de son œuvre mais aussi et surtout : la présentation, la promotion, la communication, le suivi technique, la vente, la gestion financière, et j’en passe. Inutile de dire que s’auto-éditer est un réel défi dont on se passerait bien si on était accepté par une maison d’édition conventionnelle mais…

Mais les maisons d’édition dites conventionnelles pratiquent une sélectivité telle qu’un grand nombre d’auteurs talentueux passent entre les mailles du filet. Tout simplement parce que, même s’ils le voulaient, les éditeurs ne peuvent pas proposer tous les auteurs talentueux non-seulement à cause des lignes éditoriales souvent figées mais aussi pour des raisons liées au chiffre d’affaire car l’éditeur est là pour vendre. Il préfère éditer un auteur moyen qui sera acheté par le plus grand nombre qu’un génie qui ne le sera que par un nombre restreint de connaisseurs, ce qui est logique.

D’autre part, l’auteur ne touche qu’environ 10% de ce que rapporte le livre ce qui est beaucoup plus modeste que ce qu’il toucherait en s’auto-éditant. Pourquoi ? parce que l’éditeur assure lui-même toutes les dépenses liées aux étapes citées plus haut, qu’il a des obligations, des salaires à verser, etc.

Pour un livre vendu 15 Euros en librairie, l’auteur gagne environ 1,5 Euros chez un éditeur conventionnel tandis que pour le même livre vendu 3 Euros en auto-édition numérique, il gagne en moyenne 2 Euros en moyenne et 5 fois plus si son livre est vendu en version papier. Pour finir, les droits d’auteur du livre auto-édité appartiennent intégralement à son auteur ce qui n’est généralement pas le cas dans l’édition conventionnelle.

Dans le monde francophone, on est encore sceptique par rapport à la qualité des romans auto-édités. En effet, étant donné qu’il n’y a pas un service de correction et de relecture chez l’auto-édité qui doit tout faire par ses propres moyens, il est courant que certaines fautes et coquilles ou soucis de cohérence figurent dans le livre. Ce qui est très gênant, il faut le reconnaître. Toutefois, il ne faut pas que cela occulte le fait que l’auto-édition réserve souvent d’excellentes surprises. Il n’est pas rare que les écrivains refusés par les maisons d’édition se retrouvent dans la situation ironique où ceux-là mêmes qui ont rejeté leur roman viennent les solliciter pour les éditer après leur succès en auto-édition.

Mon avis par rapport à tout cela ?

Oui s’auto-éditer est un pari risqué. C’est beaucoup de travail et de sacrifices mais on n’a qu’une vie, si on n’en profite pas pour prendre des risques et essayer des choses, quand le fera-t-on ? Lancez-vous si vous avez confiance en votre livre ; vous n’avez rien à perdre. Ne pensez à rien d’autre qu’à votre lecteur qui mérite d’avoir entre les mains un bon livre. Mettez-vous à sa place, cela va vous motiver à donner le meilleur de vous-mêmes. Et même si votre livre ne cartonne pas vous aurez quand même gagné, d’une certaine façon. Au pire, vous aurez acquis une expérience enrichissante sur bien des aspects. Expérience qui, je pense, vous servira dans votre vie future.

Merci de m’avoir lu. J’espère que ce petit article vous aura servi.